Pour la deuxième année, l’innov’athon se déroule à IMT Mines Albi. Cet événement permet aux 3 centres de recherche et de formation de présenter plusieurs sujets de recherche. De cette manière, les enseignants chercheurs testent les possibilités de transfert technologique et de commercialisation de leurs recherches.
Cette année, l’événement se déroule largement en amont des inscriptions au parcours étudiants entrepreneurs. Plus de 50 étudiants ont répondu présents pour ces présentations. 6 enseignants chercheurs des centres RAPSODEE, ICA et GI présentent 10 sujets différents aux étudiants.
Après une brève présentation du sujet, les étudiants posent des questions aux enseignants chercheurs. Leurs explications permettent de comprendre les possibilités de marché envisageables. Mais elles servent aussi à cerner les difficultés. C’est donc un échange très instructif tant pour les enseignants chercheurs que pour les étudiants. Les enseignants peuvent parler de leurs recherches avec les étudiants. Et les étudiants découvrent toute la technicité des sujets de recherche. Car bien souvent, ce genre d’échange n’existe pas.
Les sujets sont variés, parfois très complexes. Mais c’est aussi cette valeur technologique et scientifique qui intéresse et motive les étudiants. C’est une opportunité pour eux de travailler sur un sujet de recherche avec un enseignant chercheur en appui.
Les étudiants prennent ensuite le temps de réfléchir avant de se décider à postuler pour le parcours étudiant entrepreneur avec un des sujets proposés lors de l’innov’athon.
L’année dernière 4 sujets ont été choisis par des étudiants. L’un d’eux, ALTERE, est aujourd’hui lauréat French Tech Tremplin et incubé dans l’incubateur technologique IMT Mines Albi.
Diplômé ingénieur d’IMT Mines Albi en 2015, Raphaël Oger débute en 2016 un doctorat au sein du Centre Génie Industriel d’IMT Mines Albi ainsi qu’au Physical Internet Center de l’université Georgia Tech. Il est aujourd’hui enseignant chercheur à IMT Mines Albi.
Sa vision de la fonction d’enseignant chercheur
La fonction d’enseignant chercheur combine principalement des activités d’enseignement et de recherche. Un des objectifs des activités d’enseignement est de permettre à nos étudiants et apprentis de se préparer aux futures missions de leur carrière professionnelle : tant sur l’aspect des savoir-faire que des savoir-être. Un de nos leitmotiv est de leur apprendre à apprendre. Ainsi ils pourront s’adapter à la diversité des métiers et compétences requises associées. En parallèle de l’enseignement, les enseignants chercheurs mènent des activités de recherche. L’objectif est de faire progresser et de partager au plus grand nombre les connaissances scientifiques permettant de répondre à des besoins sociétaux et industriels. Un autre aspect intéressant de cette fonction réside dans le potentiel d’interactions entre les activités d’enseignement et celles de recherche. L’enseignement permet de consolider les connaissances et compétences sur les connaissances scientifiques existantes ce qui alimente nos réflexions de recherche. Et la recherche permet de trouver des solutions à des problématiques qui pourront ensuite enrichir les enseignements. Ainsi, nos étudiants sont toujours au fait des dernières innovations relatives à nos thématiques scientifiques.
Les liens entre l’incubateur technologique et les centres de recherche d’IMT Mines Albi
Au centre de recherche en Génie Industriel d’IMT Mines Albi, nous faisons ce qu’on appelle de la recherche appliquée. Nous recherchons des solutions à des problématiques directement posées par des partenaires industriels ou institutionnels. Un des rôles des centres de formation et de recherche est de proposer des innovations scientifiques, en décrivant leur caractère innovant et leur fonctionnement (souvent via la création de prototypes). Cependant, les innovations n’ont généralement pas une maturité suffisante pour une éventuelle commercialisation. Il reste donc une étape de transfert industriel à réaliser, mais les centre de recherche n’ont pas vocation à cela. Ainsi, pour rendre accessible les innovations aux entreprises et institutions, il est nécessaire de trouver des partenaires qui réaliseront ce transfert industriel.
En parallèle de cela, l’incubateur technologique d’IMT Mines Albi cherche à proposer des sujets issus des centres à leurs étudiants entrepreneurs.
L’Innov’athon
C’est pour cette raison que l’incubateur a lancé l’innov’athon. Le principe est de donner la possibilité aux enseignants chercheurs qui le souhaitent de proposer aux étudiants entrepreneurs des sujets d’entrepreneuriat issus des résultats de recherche et potentiellement commercialisables . Les étudiants peuvent choisir un sujet sur lequel ils travailleront durant leur parcours de formation. Cet évènement a connu un franc succès dès sa première édition. Quatre sujets, dont un proposé par Raphaël, ont été choisis par des étudiants entrepreneurs. L’enseignant chercheur à l’origine du projet ainsi qu’un mentor industriel accompagnent ensuite les étudiants entrepreneurs.
L’accompagnement technologique
L’incubation de projet innovant crée un deuxième lien entre l’incubateur et les centres de formation et de recherche. Chaque startup incubée bénéficie de l’accompagnement technologique d’un enseignant chercheur. Son rôle est notamment d’apporter une vision extérieure et des suggestions à la startup sur la base des connaissances relatives à ses domaines de recherche et d’enseignements. Raphaël a choisi d’accompagner Vanessa Golfier, fondatrice de la startup JUNGLO. C’est une aventure humaine et entrepreneuriale. C’est une relation gagnant-gagnant. Elle permet de garder le contact avec le monde entrepreneurial mais aussi de s’enrichir au contact d’un porteur de projet impliqué dans les différents aspects de la création d’une startup. Cette relation facilite également les relations entre l’incubateur et les enseignements. En effet les startups peuvent proposer aux étudiants de travailler sur des problématiques qu’elles rencontrent . Par exemple, JUNGLO a soumis un sujet sur lequel 4 étudiants ont travaillé pendant 5 mois. Ce travail a permis d’aider la startup dans son développement.
Finalement, nous avons trouvé une vraie logique, positive et valorisante de collaboration entre l’incubateur et les centres de formation et de recherche qui permet à chacun de grandir grâce à l’autre.
L’incubateur technologique IMT Mines Albi participe pour la deuxième année consécutive aux journées Option innovation. Cet événement, organisé par Paris&Co, est à destination des élèves de 3éme jusqu’à la terminale.
Plus de 400 lieux se mobilisent en France et Outre-Mer pour permettre à 20000 jeunes de découvrir des métiers émergents grâce à des ateliers interactifs et des échanges avec des entrepreneurs. Durant 4 jours, les élèves sont invités dans des lieux d’innovation : pépinières, fablab, incubateur…
Ils découvrent ainsi des lieux, des entreprises et des métiers souvent peu connus et qui ont un potentiel important de recrutement.
Pour sa deuxième participation, l’incubateur technologique IMT Mines Albi ouvre donc ses portes aux élèves de tout le territoire, puisque plusieurs ateliers se déroulent en virtuel.
Atelier dynamo : rencontrer des startups
Le 15 octobre, l’équipe et plusieurs incubés ont rencontré des collégiens de Verfeuil. Ils sont accueillis par Philippe Farenc, directeur du développement économique et de l’entreprenariat au sein d’IMT Mines Albi. Il leur fait une brève visite des locaux et notamment du FabLab. Puis les collégiens rencontrent plusieurs intervenants choisis pour la diversité de leur profil.
Futurs entrepreneurs : le parcours étudiant entrepreneur
Tout d’abord deux étudiantes entrepreneuses, Eva et Erinn, viennent se présenter et parler de leurs parcours et de leurs choix. Le dialogue se crée facilement et les questions sont nombreuses : » pourquoi vous voulez faire ce métier? » « Est ce que vous pensez faire ça toute votre vie? » Elles sont très sollicitées et répondent sans détour aux questions.
Puis vient l’intervention, à distance, de Benjamin Kawak, fondateur de 3D Aérospace qui a réussi à se libérer quelques minutes pour répondre aux jeunes. Il leur expose le déroulement de sa journée. Tous écoutent, surpris par la diversité des tâches d’un entrepreneur.
Un nouvel entrepreneur : Hopper
Enfin c’est le tour de Hugo, président de Hopper, de venir présenter son entreprise avec sa lame de course. les élèves font passer le prototype, le soupèse, l’examine, curieux et étonnés. Encore beaucoup de questions et une envie de comprendre les motivations et les enjeux.
Cet atelier d’une heure et demie est passé à toute vitesse. les élèves sont partis satisfaits des réponses obtenues. les entrepreneurs qui ont participé à l’atelier sont tout aussi heureux de cette rencontre.
Nul doute que l’incubateur sera à nouveau au rendez-vous
IMT Mines Albi et son incubateur proposent depuis plusieurs années un parcours étudiant entrepreneur, lancé par tarnUp. Ce dispositif national connait un succès grandissant ces dernières années auprès des étudiants de l’albigeois. Toutefois, certains sont freinés dans leur élan par la difficulté à trouver un sujet de projet intéressant et stimulant. Pourtant les centres de recherche et d’apprentissage d’IMT Mines Albi regorgent de sujets passionnants mais encore inexploités en terme d’entreprise. Les enseignants chercheurs souhaitent voir leurs travaux valorisés et faire ainsi du transfert technologique. Sortir ces recherches des laboratoires et leur trouver une voie d’exploitation, de commercialisation.
innov’athon, première édition
Cette année, des chercheurs d’IMT Mines Albi proposent aux étudiants 6 sujets issus de leurs recherches. Dans le cadre de l’innov’athon, ces sujets à fort potentiel de transfert technologique, donc valorisables en entreprise sont proposés aux étudiants, sous forme de pitch. Les enseignants chercheurs doivent convaincre les étudiants des possibilités de leurs sujets, du potentiel à exploiter. Ils répondent ensuite à leurs questions afin de les aider à cerner les attentes.
Malgré la complexité technique des sujets, l’intérêt des étudiants est palpable. Il y a du défi à s’attaquer à de tels domaines d’expertise. Et cette année plusieurs étudiants inscrits au parcours n’ont pas encore de projet. C’est donc une occasion unique de trouver un projet qui allie l’intérêt d’un sujet scientifique et la sensibilisation à l’entreprenariat.
chercheurs et étudiants entrepreneurs
4 enseignants chercheurs accompagnent donc les 7 étudiants qui ont décidé de travailler sur ces sujets. Léa G. choisit un projet de fonderie numérique de Luc Penazzi avec l’ICA. « C’est l’occasion de travailler sur un projet scientifique et aussi de répondre à ma curiosité en ce qui concerne l’entreprenariat. C’est très stimulant d’avoir un sujet soutenu par un enseignant chercheur »
De leurs côté les enseignants chercheurs sont ravis de cet échange et des perspectives qui s’ouvrent aux centres d’IMT Mines Albi. « Un point semble ressortir : c’est la peur de la « technique ». Il faut insister sur le fait que leur mission se situe sur l’analyse du potentiel métier/business. » propose Raphaël Oger, enseignant chercheur au centre du génie industriel . Mais « L’exercice est très bon, tant pour les étudiants que pour les centres […] et donnent envie de les pousser à plus de curiosité et d’ouverture d’esprit. » souligne Aurélie Montarnal, enseignante chercheuse au centre du Génie Industriel.
L’innov’athon est un succès pour cette première édition.
Depuis quelques années, les pays membres de la COP, travaillent et coopèrent afin de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2°. Suite aux accords de Paris de la COP 21, l’État et les acteurs de la construction se sont engagés à produire des bâtiments à énergie positive et bas carbone. Le bâtiment à énergie positive (BEPOS) intègre consommation et production d’énergie sur un même lieu afin de tendre vers un impact énergétique nul. L’empreinte carbone, quant à elle, est la mesure du volume de dioxyde de carbone (CO2) émis par combustion d’énergies fossiles. Les bâtiments à bas carbone s’engagent donc à émettre la plus faible empreinte carbone, tout au long de leur vie, depuis la conception jusqu’à la démolition.
Qu’est ce que le label E+C-
Le ministère de l’environnement a créé un label volontaire dédié à la valorisation de ces deux objectifs : le label Énergie + Carbone – (E+C–).
Il permet de mesurer l’efficacité énergétique d’un bâtiment en respectant entre autre la règlementation thermique (RT2012), et préfigure la prochaine réglementation thermique.
Ces bâtiments servent de moteur à l’innovation, dans le domaine du bâtiment : c’est une des raisons pour lesquelles IMT Mines Albi s’est engagé dans la construction d’un BEPOS, le bâtiment Innov’action, pour abriter son incubateur technologique.
Ce label est composé de 2 lettres suivies chacune d’un chiffre qui permet l’évaluation du niveau atteint.
E pour énergie de 1 à 4, E4 correspondant à un bilan énergétique nul.
C pour Carbone, de 1 à 2. (2 correspond au bâtiment le plus performant et qui a donc la meilleure empreinte carbone).
Le bâtiment Innov’action a reçu début décembre son label E3C1.
Le niveau « Énergie 3 » constitue un effort supplémentaire par rapport aux niveaux 1 et 2, en termes d’efficacité énergétique du bâtiment, et un recours significatif aux énergies renouvelables.
Ce label est donc une véritable satisfaction et récompense les efforts mis en œuvre et la volonté d’IMT Mines Albi dans son engagement éco responsable.
L’édition 2020 du concours CRECE s’est tenue en distanciel le 21 septembre. Ce sont 17 établissements de l’enseignement supérieur qui participent ; 74 étudiants inscrits pour présenter 28 projets. Les 6 projets choisis pour être en finale se partagent ensuite les différents prix et récompenses. Mais tous les projets reçoivent, selon leur rang, une récompense. Cette année, les partenaires du concours ont contribué à hauteur de 26000€ qui sont distribués aux étudiants afin de les soutenir dans la poursuite de leur projet.
Notre trio d’étudiants-entrepreneurs en lice cette année s’est bien battu pour présenter ROSEO leur projet de gourde filtrante innovante. Il s’en est fallu de peu pour qu’ils accèdent à la finale, mais malheureusement ça n’a pas été le cas.
leur parcours
Martin, Sondos et Abderahim ont travaillé dur pour élaborer ce projet. Parti d’une idée de filtration d’eau afin de permettre aux populations subsahariennes d’accéder à l’eau potable, le projet a évolué au fil des mois. Chaque membre du groupe apportant son avis et ses compétences pour que le produit corresponde au mieux aux attentes des clients potentiels. Ils ont ensuite pris la décision, difficile, de s’engager dans le concours CRECE, de mettre leur projet sous les projecteurs afin qu’il soit examiné, jugé. Et même si la critique est toujours bienveillante et constructive, c’est une démarche courageuse pour de jeunes gens encore inexpérimentés.
Toutefois, leur participation reste une très belle expérience : leur prestation était réussie, avec un projet solide et prometteur. Ils ont brillamment représenté l’IMT mines Albi et nous tenons à les féliciter pour leur engagement et leur ténacité.
Les étudiants reviennent sur le campus! Et les événements proposés pour les accompagner s’adaptent. Même dans ce contexte particulier, en partenariat avec la C2A, le pôle ECRIN, l’institut universitaire Champollion, IN&MA, Albi Innoprod et CREATIV'( la semaine étudiante de l’esprit d’entreprendre), IMT Mines Albi participe au Albi Business starter.
Les étudiants qui le souhaitent, peuvent s’inscrire jusqu’au 22 septembre. Cette cession sera sous forme de webinaire et permettra aux étudiants de rencontrer les référents entreprenariat de leurs établissements. Ils pourront aussi échanger avec d’autres étudiants, mais aussi des incubés et des entrepreneurs aguerris.
Ces rencontres, très attendues par les étudiants intéressés par l’entreprenariat, débouchent très souvent sur des inscriptions au parcours étudiant-entrepreneur.
Instauré en 2014, le statut national étudiant-entrepreneur s’adresse à tous les étudiants ou jeunes diplômés souhaitant se sensibiliser au monde de l’entrepreneuriat, avec ou sans projet. Les étudiants-entrepreneurs sont certes encore étudiants mais dans une dynamique entrepreneuriale voir déjà dans un projet de création d’entreprise : c’est un parcours pédagogique particulier, avec un statut reconnu nationalement.
Comment ça se passe au niveau national?
Les étudiants qui souhaitent poursuivre leur scolarité tout en créant une entreprise peuvent donc s’inscrire et bénéficier d’un aménagement de leur emploi du temps. Ils peuvent aussi remplacer le stage obligatoire par leur travail de création d’entreprise. Ils intègrent un réseau d’étudiants entrepreneurs (PEPITE: Pôle Étudiant pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat) ) : il en existe un par région. Ce réseau pourra, par exemple, proposer un espace de coworking pour développer leur projet. Il gère aussi différents programmes proposés aux étudiants qui souhaitent se former à l’entreprenariat.
-Le SN2E, statut national d’étudiant-entrepreneur, est accordé aux étudiant qui en font la demande au regard de la réalité, de la qualité du projet entrepreneurial et des qualités du porteur de projet. Ces demandes sont soumises à l’accord du comité d’engagement du PEPITE.
– D2E, Statut national étudiant-entrepreneur inscrit au Diplôme universitaire d’étudiant- entrepreneur. Selon l’état d’avancement du projet, le PEPITE peut proposer une inscription à la formation D2E qui délivre un diplôme universitaire d’étudiant-entrepreneur.
Et dans l’Albigeois?
La région Occitanie dispose donc, depuis la fusion des régions Midi Pyrénées et Languedoc Roussillon de deux PEPITE. IMT Mines Albi est rattaché au PEPITE Ecrin à Toulouse.
Le flyer créé pour les PEPITE
Les établissements d’enseignement supérieur du Tarn, dont IMT Mines Albi, regorgent de potentiels créateurs d’entreprise. Avec les acteurs économiques locaux, ils se donnent pour mission de revaloriser le territoire et promouvoir l’économie et l’entrepreneuriat. Il paraissait donc essentiel de créer une filière étudiant-entrepreneur au sein de notre territoire pour ne pas voir s’expatrier les nombreux étudiants tarnais aux profils prometteurs. Deux pôles de développement se sont alors créés.
C’est cette constatation qui a permis à différentes écoles du grand albigeois, en collaboration avec la CCI du Tarn et la C2A de créer une association, TARN’UP, qui vise à dynamiser la création d’entreprises sur le territoire. Les étudiants intéressés par le parcours étudiant-entrepreneur peuvent alors suivre un programme en tout point équivalent à D2E mais en restant sur notre territoire. Leur inscription au SN2E leur permet d’avoir le statut étudiant-entrepreneur.
IMT Mines Albi est le coordinateur de ce parcours étudiant-entrepreneur sur le territoire. Plusieurs intervenants, issus de différents partenaires participent à ce programme, , ECTI, la C2A, réseau Tarn Entreprendre, Initiative Tarn, DCF Tarn, La région Occitanie, le pôle Ecrin et notamment la CCI qui fait le lien avec les mentors industriels tarnais.
L’offre d’accueil à IMT Mines Albi
Le bâtiment Inno’action d’IMT Mines Albi offre un cadre de travail sécurisant avec son espace de coworking réservé aux étudiants-entrepreneurs, ainsi qu’un accès gratuit à l’espace de fabrication numérique.
On remarque d’ailleurs un engouement de plus en plus visible de la part des étudiants qui s’inscrivent dans ce parcours. Chaque année, un ou plusieurs élèves se trouvent engagés dans différents concours, comme le concours CRECE et il n’est pas rare de voir ces jeunes entrepreneurs créer leur entreprise et réussir brillamment.
Soirée étudiants-entrepreneur de septembre 2019.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2020.
Libérez votre créativité et votre esprit d’entreprise, devenez étudiant-entrepreneur!
L’enseignement supérieur a bien compris l’importance et l’enjeu de la transformation numérique au sein des entreprises. En conséquence il est primordial que les étudiants, et les futurs entrepreneurs, soient formés à l’innovation numérique et à l’entrepreneuriat en étant directement connectés avec les entreprises. En partenariat avec le ministère de l’économie et des finances, un appel à projet du nom de Disrupt’ Campus est mis en place.
Disrupt’Campus: Qu’est ce que c’est?
Un « Disrupt’ Campus » est un cursus de formation à l’entrepreneuriat et à l’innovation numérique. Pendant plusieurs semaines les étudiants collaborent avec une équipe d’une entreprise afin de résoudre un problème ou de saisir une nouvelle opportunité, grâce au numérique, ses technologies et ses nouveaux modes d’innovation.
Comme un certain nombre d’établissements de l’enseignement supérieur, l’IMT a donc créé son Disrupt’ Campus à destination des étudiants de toutes ses écoles.
IMT Disrupt’ Campus est un dispositif de soutien aux formations à l’innovation numérique et à l’entrepreneuriat : son objectif est de faire travailler les étudiants en mode projet sur des problématiques d’innovations réelles, rencontrées par les entreprises. A partir de cas d’entreprise, les étudiants se confrontent au problème et cherchent comment y répondre. Ils travaillent en groupe, chaque étudiant incarne alors une fonction de l’entreprise concernée. Le groupe doit ensuite mettre en commun le travail de chacun afin de proposer un diagnostic digital le plus adapté à la situation.
Un SPOC est un cours en ligne privé en petit groupe. C’est une modalité pédagogique inspirée des MOOC (Massive Open Online Course) qui sont des formations à distance capables d’accueillir un grand nombre de participants.
loïc Gaté dans les locaux de la TPE de services, lors des tournages vidéo.
Loïc Gaté, startupper talent maker, à l’incubateur technologique, a construit l’étude de cas basée sur une TPE de services en pleine transformation numérique. Il a fait le choix audacieux de présenter cette étude, tout au long du SPOC, par des vidéos tournées au sein de la TPE. Dans chaque vidéo, différents éléments clés sont présentés.
Avec les informations fournies par ce support, les étudiants devront donc répondre au problème rencontré par la TPE dans sa transformation digitale.
Ségolène Fierling, étudiante à l’IMT Mines Albi fait son stage avec Loïc Gaté et l’a secondé dans ce travail minutieux ainsi que dans la retranscription écrite de l’étude de cas qui sera versée à la CCMP (Centrale de Cas et de Médias Pédagogiques) afin d’être consultée et utilisée par les enseignants qui le souhaitent. Pour cela, il est nécessaire de rédiger les énoncés, de sélectionner les ressources et les données dont les étudiants auront besoin et bien entendu de créer une note pédagogique à l’attention des enseignants qui souhaiteront se servir de cette étude de cas.
Disrupt’ Campus est l’occasion pour les étudiants de découvrir des problématiques digitales au travers d’une pédagogie innovante.
« La valeur n’attend pas le nombre des années », c’est ce que nous prouvent, tous les ans, nos étudiants entrepreneurs. Car il faut une bonne dose de courage, d’audace, de créativité et de motivation pour se lancer dans cette aventure.
Et comme on est plus fort à plusieurs, ils comprennent très rapidement qu’ils doivent créer des groupes solides et hétérogènes pour avancer.
Sondos, Martin et Abderahim se sont rencontrés en première année à l’IMT Mines Albi et se sont liés d’amitié. Ils partageaient aussi un même goût pour l’entreprenariat et n’ont donc pas beaucoup hésité avant de s’engager, ensemble, dans le parcours élèves entrepreneurs. Chacun arrivait avec ses qualités et ses souhaits. Certains pensaient déjà à un projet innovant et c’est donc tout naturellement que le trio d’amis fait à présent équipe aussi sur un plan professionnel. Ils mettent en commun leur complicité et leurs différentes compétences et talents pour présenter un projet innovant, inscrit au concours CRECE 2020.
Dessin du prototype
Roséo, leur gourde nouvelle génération est née d’une première idée de filtration de l’eau afin de faciliter l’accès à l’eau potable partout dans le monde. Mais il a fallu repenser ce projet pour qu’il s’adapte au marché français. Ils se sont servis de leurs expériences personnelles pour aboutir au concept final d’une gourde filtrante destinée principalement aux randonneurs.
Roséo présente plusieurs atouts : en alliant deux techniques de filtration, avec un filtre mécanique d’abord puis un filtre UV situé dans sa base, elle permet de récupérer l’eau dans la nature et la rendre potable, évitant ainsi de se charger à outrance mais aussi d’acheter des bouteilles plastiques en quantité. C’est donc un projet écologique et économique. De plus, elle a l’avantage d’être plus légère et facile à transporter.
Ces jeunes entrepreneurs se sont certes servis de leur expérience et de leur amitié pour construire ensemble ce projet, mais ils peuvent aussi et surtout compter sur leur complémentarité pour couvrir les différents aspects de la création, de l’étude de marché et de la concurrence à la construction d’un business plan, en passant par la communication. Ils peuvent compter les uns sur les autres pour se remotiver et s’encourager sur ce chemin, certes compliqué, mais surtout très enrichissant. Bien sûr, ils se heurtent aussi à des difficultés, notamment sur le plan financier et commercial, des notions avec lesquelles ils ne sont pas familiers mais qu’ils doivent résoudre pour que le projet aboutisse. C’est aussi ça « être entrepreneur ». Pour cela, ils ont sollicité l’aide de l’association ECTI professionnels séniors et bien sûr, ils bénéficient de l’encadrement et du soutien de l’équipe de l’incubateur technologique IMT Mines Albi. Et même si c’est parfois fastidieux et difficile, il faut s’y astreindre, apprendre à travailler autrement, et aller sur le terrain, au contact des gens afin de cerner les besoins des potentiels clients.
Leur parcours étudiant entrepreneur, au sein de l’incubateur de l’IMT Mines Albi leur fournit un cadre et des accompagnements solides qui les poussent à se surpasser. C’est ainsi qu’ils se sont engagés dans le concours CRECE, pour présenter leur projet, éprouver leur concept, échanger avec les autres candidats.
Cette inscription demande de revoir et améliorer plusieurs points. C’est un stress supplémentaire mais très motivant et intéressant. Toute l’équipe de l’incubateur technologique IMT Mines Albi soutient ces jeunes entrepreneurs dans leur projet, mais, sans nul doute, c’est un challenge que ces trois jeunes gens vont relever avec le sourire !
Martin Shi, Abderrahim Sahim et Sondos Manchoul, candidats au concours CRECE